Le soleil est connu pour son effet assainissant sur l’eau grâce à l’émission d’une lumière invisible pour l’oeil humain : la lumière ultraviolette. Ces rayons ultraviolets appelés UV, sont compris entre les rayons X (utilisés en radiographie et scanner) et la lumière visible du soleil. Il faut distinguer les rayons UV-A, UV-B et UV-C. Ces derniers, à une longueur d’onde précise de 253,7 nanomètres ont une action naturelle stérilisante sur les bactéries, les virus et les parasites. En d’autres termes, la réaction physique de cette lumière brise l’ADN des micro-organismes infectieux présentant un risque pour la santé des personnes.
Au contact des UV, ils deviennent donc inoffensifs.
Le principe du traitement est d’exposer un fluide ou une surface au rayonnement UV. La technologie des rayonnements ultraviolets est appliquée aussi bien pour le traitement de l’air, de l’eau et des surfaces, et cela, sans utiliser de composants chimiques.
de l’air, de l’eau, des surfaces.
En fonction des environnements dans lesquels nous évoluons, l’air est plus ou moins pollué par les odeurs, les virus, les coronavirus, les bactéries et les moisissures.
Tous les environnements intérieurs à ambiance contrôlée et les espaces recevant du public sont susceptibles d’être concernés.
L’enjeu environnemental et de santé publique est d’assainir l’air de ces espaces intérieurs de petits ou grands volumes, sans avoir recours à des produits chimiques.
La technologie des ultraviolets répond aux besoins de désinfection de l’air dans les ateliers de productions industrielles (industrie pharmaceutique et cosmétique, industrie agroalimentaire, etc).
Elle prévient les risques sanitaires en milieux médicaux et hospitaliers. Elle stérilise l’air dans les avions, les transports en commun, les écoles, les bureaux, les salles d’attente, les vestiaires… Et dans tous les lieux clos et fermés.
De près ou de loin, le traitement de l’eau touche les citoyens, les animaux, notre environnement, la planète.
La désinfection de l’eau par UV pour bénéficier d’eau potable est ancienne. Elle est la première application de la technologie par rayonnement ultraviolet. Elle est apparue en France dès 1910. À cette époque, cette technologie est très prometteuse, mais manque encore de mise au point. À partir des années 1970, la technologie UV pour le traitement de l’eau destinée à la consommation humaine et le traitement des eaux usées en station d’épuration se perfectionne, se développe et fait ses preuves.
Hausse de la population, surproduction, surconsommation génèrent des volumes croissants d’eaux usées et conduisent à étendre la technologie UV vers des applications plus larges. L’objectif est d’avoir une eau conforme aux directives européennes et aux réglementations sanitaires de plus en plus nombreuses.
Ainsi, de nouveaux besoins apparaissent dans les secteurs de l’agriculture (serres agricoles), de l’élevage (eaux destinées à l’alimentation des animaux) ou de l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire pour améliorer toujours plus la qualité de l’eau. Traiter les eaux de mer devient aussi une nécessité pour l’élevage des poissons et des coquillages et le bien-être des animaux vivants dans les zoos et les parcs aquatiques. Mais pas uniquement. Les centres de thalassothérapie et de balnéothérapie sont aussi concernés par un traitement efficace pour offrir à leurs patients une eau en règle.
Dans le respect des règlements élaborés en faveur de la santé, les eaux de piscines n’échappent pas non plus à un traitement spécifique visant à réduire le taux de chlore.
Le procédé de déchloramination par ultraviolets basse pression répond aux besoins des collectivités en piscines publiques, des hôtels, campings et SPA en piscines collectives et des particuliers en piscines privées.
Mais l’enjeu majeur reste la préservation de cette ressource vitale pour la planète. Ainsi, après traitement, l’eau peut être rejetée dans la mer sans risque pour l’environnement ou réutilisée pour d’autres usages.
Le traitement de l’eau pour sa réutilisation est un devoir pour le monde de demain.
Il n’y a encore pas si longtemps, la désinfection des surfaces sans chimie, concernait principalement les milieux industriels (agroalimentaire, pharmacie, cosmétique), médicalisés et hospitaliers.
Pour quelles raisons ? Pour éliminer tout risque bactériologique dans des environnements au sein desquels sont fabriqués ce que nous avalons, ce que nous appliquons sur notre peau et où nous sommes soignés. Avec l’apparition de la grippe A (virus H1N1) en 2009 et du Covid19 (coronavirus) dix ans plus tard, la désinfection des surfaces devient un enjeu de santé public majeur.
Aujourd’hui, la priorité est de ralentir les épidémies en désinfectant toutes les surfaces susceptibles d’être contaminées. La technologie des rayonnements UV répond rapidement, facilement et sans l’utilisation de détergents aux besoins de désinfection de toutes les surfaces.